Toujours en quête d’orgasmes plus intenses ? Bonne nouvelle ! Il existe aujourd’hui des techniques extraordinairement efficaces destinées à faire de votre corps un nid de sensations et d’orgasmes. Le edge play en fait partie. C’est une pratique très courante au sein de la communauté BDSM. Mais la question qui se pose est la suivante : le edgeplay est-il une pratique BDSM sans risque en 2023 ? Quelques éléments de réponse dans les paragraphes qui suivent.
Le edgeplay : des activités à la fois violentes et très érotiques
Pour beaucoup, le edge play utilisé en BDSM s’apparente à des jeux extrêmes et risqués (voire violents). En réalité, il inclut différentes pratiques :
- des jeux de feu,
- le bondage avancé,
- l’asphyxie érotique,
- le jeu du souffle,
- le jeu du couteau,
- le barebacking,
- les jeux de rôle avec des scénarios violents,
- le jeu d’aiguille,
- le jeu de sang.
Dans certaines pratiques ou séances d’edge play, on retrouve même des jeux pouvant causer des blessures physiques et/ou psychologiques.
Dans tous les cas, une séance de edge play met à contribution un dominant et un dominé. Le edge play permet au dominant d’augmenter le sentiment de puissance et de contrôle. Chez le ou la dominé(e), il booste le sentiment de soumission, d’obéissance et d’objectivation consensuelle.
Précision importante : Pour que le edge play ne devienne pas une pratique BDSM à risques, il est impératif que votre partenaire sache ce qu’il fait.
Edge play sans risques : une question de confiance mutuelle et consentement
La sécurité est primordiale dans toutes pratiques BDSM, le edge play y compris. Voilà pourquoi il se doit d’être réalisé avec des formes de surveillance appropriées et des précautions de santé bien spécifiques. Plus encore, le edge play exige la maîtrise de divers techniques et protocoles de sécurité.
Pour qu’une séance de edge play se déroule dans les meilleures conditions, les partenaires doivent :
- se faire mutuellement confiance,
- bien se connaitre.
Les partenaires sont informés à l’avance des pratiques auxquelles il ou elle sera soumis.
Toujours en termes de sécurité, la communication est primordiale. Pour établir une communication claire, les partenaires utiliseront des signaux de sécurité. Ces derniers serviront à exprimer les limites de chacun.
Autre point très important : pour réduire les risques pendant une séance de edge play (ainsi que tout acte BDSM), les partenaires doivent partagent les mêmes intérêts. Hors de question d’essayer le edgeplay avec un ou une partenaire non consentant(e).
Dans le cas où vous opteriez pour des jeux de sang, ne les faites qu’avec une ou un partenaire testé(e) négatif aux MST.
Échanger avec d’autres personnes pour acquérir des connaissances supplémentaires
Lors d’une pratique BDSM comme le edgeplay, il est essentiel de faire des recherches approfondies. Avant de vous lancer dans ce genre de pratique, n’hésitez pas à consulter des ressources fiables, notamment des vidéos.
Si votre budget vous le permet, participez à des ateliers. Cela vous permettra de découvrir cette technique sous toutes ses coutures. N’hésitez pas non plus à échanger avec des personnes qui partagent les mêmes intérêts que vous. Elles seront de bon conseil.